Une histoire d'agriculture.

 L'agriculture s'est installée sur le premier plateau

avant l'époque médiévale,

 durant laquelle les premiers défrichements

ont été effectués par les moines de L'abbaye de Baume-les-Messieurs.

 Le Chaumois-Boivin est un hameau

de la commune de Blois sur Seille.

 De nombreux villages installés dans les reculées

possédaient un  (ou deux hameau (x)sur le premier plateau,

 là où les terres étaient cultivées et où les bêtes pâturaient.

 La fruitière était implantée dans le village,

les agriculteurs devaient descendre

 le lait deux fois par jour, après la traite des vaches.

Donc à Blois sur Seille,

 un téléphérique a été crée afin de faciliter le transport de lait.

 Il a été mis en service en 1893.

A Chaumois-Boivin point de départ.

  Les bidons de lait étaient placés dans un panier

et descendus du plateau vers la vallée

On l'appelle le " monte-lait" mais ne devrait-on

 plutôt le nommer le "descend-lait" !

La fruitière a fermé en 1982,

 le téléphérique aussi !!! 

( il a été restauré en 1999)  

Flâner, la tête en l'air,

 dans les rues de ville ou dans un village,

 permet d'avoir une intéressante vision

de la diversité des clochers comtois.

L'origine des tuiles vernissées vient sans

 doute de Bourgogne,

 elles apparaissent en Franche Comté au XVIII e siècle.

 Par la disposition des tuiles de couleur,

 les motifs sont tous différents.

 Ces tuiles sont dans un premier temps

recouvertes d'une glaçure à base de plomb,

 elles prendront leurs couleurs différentes

après cuisson au four.

Les sels de plomb donnent un  vernis,

 recuit lors de la deuxième cuisson

les sels fondent et donnent l'aspect glacé.

 Cette préparation est appliquée directement

sur la tuile de terre cuite.

 Ensuite en mélangeant d'autres sels minéraux,

 on obtient des différentes teintes :

jaune, orange, vert, rouge, brun.

A première vue,

la grande diversité de ces clochers réside surtout

dans les motifs et les couleurs de leurs tuiles vernissées.

Selon la manière de les disposer,

 on constitue :

 le chevron ( ligne plus ou moins large)

la trame losangée,

les bandes horizontales et les fleurettes.

 Quelques magnifiques clochers dans le Doubs

( La Planée-Malpas-Oye et Pallet)

Dans la traversée de Poligny ( Jura),

 tout au long de la rue du Collège et de la Grande Rue,

on peut admirer

de superbes hôtels particuliers,

 anciennes maisons de notables polinois,

 spacieux,

 bâtis avec cours intérieures pavées,

escaliers extérieurs,

 portes sculptées et tourelles,

 témoins d'un temps où l'art se côtoyait au quotidien.

Les plus nombreux datent du XVII et XVIII e siècle

 et donnent l'image

d'une ville prospère et moderne.

Porte de la Chapelle de la Congrégation

La tulipa sylvestris appelée couramment

 " tulipe de vigne"

 est rencontrée dans les vignes

peu désherbées ou abandonnées.

 Ses fleurs jaunes penchées  avant l'éclosion,

 s'épanouissent en mars-avril.

 Elle est menacée,

 notamment par le désherbage chimique

et la cueillette.

Poligny (jura) 

Les pétasites hybrides fleurissent

 avant l'apparition des feuilles.

Les grappes de fleurs sont pourpres.

 Les très grandes feuilles du pétasite hybride

( 50-60 cm de diamètre)

 ont une échancrure en coeur à la base,

 limitée par deux fortes nervures.

 Cette plante croît le long des rivières

 mais également dans les ravins forestiers humides.

 Autrefois les enfants faisaient

 des " chapeaux chinois"

avec les larges feuilles de ce pétasite